Duo
Violoncelle et piano
Luxembourg
dimitri maslennikov
&
sabine weyer
Les programmes
Dimitri Maslennikov et Sabine Weyer proposent plusieurs programmes en duo :
Programme « The Eastern Trip »
M. Rosza Duo op.8
Z. Kodaly Sonate op.4
S. Prokofieff Sonate op.119
R. Shchedrin Hommage à Albéniz
Programme Bach/ Beethoven
J.S.Bach Sonata N.3 pour violoncelle et piano BWV 1029
L.v. Beethoven 7 Variationen über das Thema « Bei Männern welche Liebe fühlen"
L.v. Beethoven Sonate N.4 op.102
Programme J.S.Bach
6 suites pour cello solo
3 sonates pour piano et violoncelle
*possibilité programmes solos ou avec orchestre et Masterclass
À la Une !
Le nouveau CD The Eastern Trip de Dimitri et Sabine sortira en février 2025 sous le label |quart z |
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Originaire de Saint-Petersbourg, Dimitri Maslennikov révèle sa dimension musicale en remportant entre 11 ans et 13 ans, l’International Soloists Competition de Moscou, la Czech International Competition de Prague, un Prix du Concours Tchaïkovski ainsi que du Concours Rostropovitch. Il reçoit à 14 ans, une bourse du gouvernement français pour étudier au Conservatoire de Paris d’où il sort avec un Premier Prix à l’unanimité. Il est très tôt invité par des orchestres réputés : Les Solistes de Moscou (direction Yuri Bashmet), Les Virtuoses de Moscou (direction Vladimir Spivakov), le Russian Symphony Orchestra (direction Marc Gorenstein), l’Orchestre de la Radio de Prague (direction Vladimir Valek), l’Orchestre Philharmonique d’Israël (direction Giuseppe Sinopoli), le Montreal Symphony Orchestra (direction Kent Nagano), l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg (direction Kirill Karabits)…Dimitri Maslennikov se produit également lors de concerts exceptionnels pour les Nations‐Unies ainsi que pour la Reine Elisabeth d’AngleterreVient alors une rencontre importante avec Christoph Eschenbach sous la direction duquel il fait des tournées entières avec l’Orchestre de la NDR Hambourg, le Bamberger Symphoniker, le Chicago Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra avec lequel il fait un enregistrement « live », ou plus tard avec l’orchestre du « National Centre of Performing Arts » en Chine. Christoph Eschenbach réalisera deux grands disques avec Dimitri : les concertos pour violoncelle de Chostakovitch n°1 & 2, avec l’Orchestre de la NDR Hambourg, et les «Variations sur un thème Rococo » de Tchaïkovski avec le Deutsche Symphonie Orchestra. Ces enregistrements lui vaudront des débuts remarqués au festival du Schleswig-Holstein, de Rheingau et à la Philharmonie de Berlin. Dimitri entame également une fructueuse collaboration avec l’Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg sous la direction du maestro Youry Temirkanov. Celui-ci l’invite en particulier en Asie où il est directeur artistique honoraire de l’opéra de Guangzhou. Parallèlement, Dimitri se voit confier en 2008 la Première mondiale du Concerto pour violoncelle du compositeur Marc‐ André
Dalbavie avec l’Ensemble Intercontemporain au Miller Theatre de la Columbia University de New York. Il redonnera l’oeuvre au festival de Salzburg, toujours sous la direction de Christoph Eschenbach. Parmi ses différents projets en cours, on notera un enregistrement dédié à Haydn avec le Royal Philharmonic Orchestra
à Londres, des concerts avec le National Symphony Orchestra de Washington ainsi qu’avec l’orchestre de la Tonhalle de Zurich. Dimitri Maslennikov joue un violoncelle Nicolo Gagliano de 1770 et un archet de Charles Peccatte.
Saluée comme "l'une des jeunes pianistes les plus importantes d'aujourd'hui" par l'International Piano Magazine, Sabine Weyer fait preuve d'un talent musical exceptionnel depuis sa plus tendre enfance. Après sa formation initiale au Conservatoire d'Esch-Alzette au Luxembourg, elle a étudié en France, en Belgique et au Royaume-Uni sous la direction, entre autres, de Bernard Lerouge (diplôme de perfectionnement au CRR Metz, France), Vassil Guenov (Belgique), Aleksandar Madzar (master en piano au Koninklijk Conservatorium Brussel, Belgique), Rustem Hayroudinoff (Royal Academy of Music, Londres, Royaume-Uni). Forte des conseils d'éminents artistes tels que Paul Badura-Skoda, Oxana Yablonskaya, Aquiles delle Vigne, pour n'en citer que quelques-uns, Sabine Weyer est devenue une pianiste faisant preuve "d'un esprit de recherche en harmonie avec une technique époustouflante" (Colin Clarke, International Piano Magazine, mars 2021).
Ayant développé une forte personnalité musicale, caractérisée par une énorme sensibilité et une profonde curiosité pour les oeuvres moins connues du répertoire, Sabine Weyer étonne régulièrement son public avec des programmes intelligents, mettant en lumière des compositeurs peu joués méritant un intérêt plus grand. Grâce à cette approche, son récent enregistrement d'œuvres pour piano de N. Miaskovsky et N. Bacri a suscité une énorme attention médiatique et a déclenché une vague d’enthousiasme dans la presse spécialisée (BBC Music Magazine, Fono Forum, Gramophone, International Piano Magazine, Pizzicato, BBC Radio 3, France Musique, etc.)
La discographie de Sabine Weyer a remporté de nombreux prix, tels que le Prix Pasticcio de l’ORF en Autriche, le Supersonic Award de Pizzicato, le Grand Frisson du magazine Audiophile etc. et ses albums ont été nominés plusieurs fois pour le prix ICMA et Opus Klassik en Allemagne.
Se produisant sur les scènes les plus prestigieuses du monde entier (Philharmonie Berlin, Philharmonie Luxembourg, Tonhalle Zürich, Philharmonie Am Gasteig München, Salle Cortot Paris, Shanghai Concert Hall, grande salle du Conservatoire de Moscou, Royal Albert Hall London, Konzerthaus Wien, etc. ), Sabine est aussi régulièrement invitée à des festivals internationaux et se produit souvent avec des orchestres tels que la Nordwestdeutsche Philharmonie (pour l'enregistrement de " A light in the dark "), les Sofia Soloists, l'Ukrainian National Philharmonic, Nuove Musiche, l'orchestre du Landestheater Trier, Kurpfälzisches Kammerorchester etc, sous la direction de chefs tels que Erich Polz, Plamen Djouroff, Eric Lederhandler, Wouter Padberg, Daniel Raiskin...
Parmi ses partenaires de musique de chambre figurent des musiciens célèbres tels que Aleksey Semenenko, Pavel Vernikov, Svetlana Makarova, Alena Baeva, Gary Hoffman, Yury Revich, Mindaugas Backus, Julien Beaudiment et surtout le violoncelliste russe Dimitri Maslennikov.
Depuis 2015, Sabine Weyer est professeur de piano au Conservatoire de la Ville de Luxembourg, réalisant ainsi son désir de transmettre le savoir musical aux jeunes générations. En tant que pédagogue, elle a été invitée à enseigner lors de masterclasses à l'étranger, notamment à l'Académie d'été Scriabine en Italie, à l'Université normale de Pékin en Chine et à l'Académie européenne de musique d'été à Djakova/Kosovo.
"The Brahms Connection"
Sonates de Brahms, Fuchs, Herzogenberg.
Dmitri Maslennikov, violoncelle
Sabine Weyer, piano
(Quartz Music)
La pianiste Sabine Weyer et le violoncelliste Dimitri Maslennikov sont les artistes à l’honneur dans une sortie remarquable du tout nouveau label Quartz Music, basé au Royaume-Uni. D.Maslennikov impressionne le public de Saint-Pétersbourg à New York, avec une escale en Chine en 2012. (Ce qui est approprié, car la richesse de son ton de violoncelle est aussi vaste que l’autoroute de Pékin !) Et le public sur trois continents a été impressionné par la chaleur, la précision et l’intellect profond de S.Weyer, des qualités qui se manifestent ici. Cette artiste, qui est actuellement professeure au Conservatoire de la Ville de Luxembourg, constitue un duo imbattable avec Maslennikov dans l’un des meilleurs albums pour violoncelle et piano que j’aie jamais entendu en quarante ans de critique.
Nous avons ici trois sonates, composées par Johannes Brahms et deux de ses contemporains, Robert Fuchs (1847-1927) et Heinrich von Herzogenberg (1843-1900). Tous deux se sont rapprochés de l'univers de Brahms et ont eu ses premières œuvres pour violoncelle et piano comme référence. Cependant, comme nous allons le voir, ils avaient chacun des idées propres, ce qui contribue à faire de cet album une offre exceptionnellement riche.
La Sonate en ré mineur, Op. 28 de Fuchs s’ouvre avec un Molto Moderato dans une ambiance contemplative, où le ton brillant du piano contraste efficacement avec la voix plus profonde et autoritaire du violoncelle. Le Scherzo qui suit adopte un ton assez impertinent, comme s’il affichait une certaine attitude. Un Adagio empreint d’un sentiment profond est suivi par un final saisissant marqué Allegro non troppo ma gracioso, contrastant des humeurs méditatives et exaltantes avant de se conclure de manière affirmée.
Brahms est représenté par sa bien-aimée Sonate n°1 en mi mineur, Op. 38, une œuvre longtemps familière qui est interprétée par Weyer et Maslennikov avec une fraîcheur et un enthousiasme comme s'ils venaient tout juste de la découvrir. L'Allegro non troppo d'ouverture est jovial et affectueux, avec une humeur sous-jacente à la fois réfléchie et méditative, un contraste intéressant qui nous en dit beaucoup sur Brahms.
Enfin, la Sonate n°1 en la mineur, Op. 52 de Herzogenberg se compose de trois mouvements : un Allegro passionné dans lequel la texture s'intensifie progressivement, un Adagio avec une belle séparation des voix et une humeur visiblement introspective dirigée par le violoncelle, et un Allegro Moderato entraînant. L'incroyable intensité de cette interprétation nous amène à nous demander si ces artistes n’ont pas dû emmener leurs instruments en réparation après une telle performance !
La presse a dit...
"Le violoncelliste d’origine russe Dimitri Maslennikov et la pianiste luxembourgeoise Sabine Weyer nous offrent donc un beau moment de musique de chambre, à la fois intimiste et lyrique. Une nouvelle occasion de goûter avec bonheur à la voix chaude du violoncelle, sonorité à propos de laquelle on dit souvent qu’elle est la plus proche de celle de la voix humaine." Pierre-Jean Schoen - Utmisol
"D.Maslennikov impressionne le public de Saint-Pétersbourg à New York, avec une escale en Chine en 2012. (Ce qui est approprié, car la richesse de son ton de violoncelle est aussi vaste que l’autoroute de Pékin !). Et le public sur trois continents a été impressionné par la chaleur, la précision et l’intellect profond de S.Weyer."
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